Visite d'un roi

A la lecture de la lettre de Gall of Clay, Mac Alan sourit légèrement.
Ainsi, ce serait avec le pays de Galles que se feraient les nouvelles îles britanniques.
Le Roi envoya un émissaire en guise de réponse, indiquant à Gall of Clay qu'il arriverait d'ici une semaine. Les préparatifs terminés, Le Magnanime partit avec sa femme, Ada de Glasgow, et accompagné d'une lourde escorte d'une quarantaine de soldats. Le voyage serait long, et il valait mieux qu'il soit sécurisé.

Au bout de quelques jours de route, le convoi arriva en Galles.
Arrivés au château, un des soldats sonna un cor pour indiquer leur présence au Duc.
A l'entrée attendait Mac Alan, habillé avec des vêtements en tissus bleus, représentant la couleur de son pays. Ces vêtements cachait une armure de moyenne facture, servant simplement à défendre le souverain en cas d'attaque pendant le trajet.
Le physique du Roi faisait honneur à son peuple : La même barbe courte et drue, les mêmes cheveux longs et bruns que ses soldats. A son cou pendait une croie, qui était sans aucun doute religieuse.

Le Duc n'allait pas tarder à se présenter à lui.

Le Seigneur Of Clay avait été averti par des messagers de l’arrivée de Mac Allan et avait fait, en prévision de son arrivée, préparer un grand banquet. Plusieurs bêtes de sommes avaient été saignées et le vin de qualité emplirent les jarres.
Le Seigneur de Galles était pareil à lui même. Revêtu d’une longue tunique aux couleurs nationales, les cheveux de sable rabattus vers l’arrière de son crâne à la manière d’un aigle, il portait une courte moustache et une petite barbiche de guerrier. Sa femme, la jeune Johanna Hasting (laquelle n’est âgée que de quinze ans) reste pendue à son bras, revêtue d’une belle robe de femme cultivée.
Avaient étés conviés à la fête le vieux Chancelier à la beau sombre et aux yeux marrons clair, le chevalier James Granville qui avait permis l’ouverture de leurs relations, ainsi qu’un petit nombre d’officiers civils et de chevaliers.
Tous furent traités avec libéralisme, et alors que coulait le vin, les deux seigneurs se discutait des affaires à venir.

HRP

Traités proposés : Ouverture d’une route de commerce Ecosse – Lancashire – Galles – Cornouailles

Mac Alan profitait de la fête, tout en discutant affaires avec son homologue Gallois.
A son sixième verre de vin, il commença à évoquer le traité dont Gall of Clay parlait dans la lettre. Le Roi Écossais était très enthousiasmé par l'idée d'une route commerciale qui traverserait l'île, imaginant les gains que cela apporterait à son pays.
Mais ce n'était pas la seule chose qui résidait dans son esprit. En effet, il songeait encore aux longues années d'occupation par l'ennemi Irlandais.
Cette occupation avait causé une lourde humiliation à sa nation, humiliation que l'on ne pouvait effacer que d'une seule façon : L'annexion pure et simple de l'Irlande. Le pays Gallois pourrait récupérer ainsi une partie de l'Irlande, tandis que l'Écosse récupérerait l'autre. Mais tout ceci n'était que suppositions.
Une idée, à développer plus tard, peut être.
Mais pour l'instant, le plus important restait la fête, et le traité de commerce.

[HRP] L'Écosse donne son accord pour le traité [\HRP]

Il est vrai que le vin et la fatigue donnent parfois aux hommes des mots malheureux, mais ceux-ci sont rarement étrangers aux vérités qui n’osent se dire. A la sixième bolée d’alcool, le Seigneur Of Clay était un peu gris et riait plaisamment avec son homologue écossais. Mais derrière les sourires et les conversations paisibles, le dragon du ressentiment refaisait parfois surface.

- J’aime les Irlandais, affirma-t-il alors que la conversation déviait sur eux. Ils sont besogneux et aiment leur travail ; travail ingrat d’ailleurs ! Au Duché de Galles, je ne parviens plus à embaucher des saigneurs de porcs et des nettoyeurs de fange qui ne viennent pas d’Irlande.

On rit, on écouta de la musique et l’on discuta de guerre et de paix jusqu’au petit matin. Les deux seigneurs se congédièrent alors et chacun revint à son château.

[hrp] Je coupe ici si ça ne dérange pas, je vois mal une fête se poursuivre jusqu’à l’année prochaine [/hrp]