1271En cet an de disgrâce 1271, la division a fait rage au coeur d'une orthodoxie prospère en pleine expansion sur tous les plans. D'un côté, les Bulgares et leurs Alliés Grecs et Arméniens, de l'autre, les Byzantins et leurs alliés Serbes et Russes. La tension était déjà à son paroxysme, et l'assissant brutal des généraux bulgares par des sbires Byzantins marquait le début du conflit. Voici l'État des troupes de chaque camps. L'alliance Bulgare regroupe près de 55.000 soldats sous son égide, tandis que les Byzantins peuvent compter sur 59.000. Les rapports sont à peu près égaux, donc une longue et grande guerre est en perspective.
Début des combats au Nikopolis et au Dyrrachion, où les troupes Athéniennes n'ont pas hésité à se frotter aux troupes Byzantines postées dans cet enclave qu'est le Nikopolis et le Dyrrachion. Aucune progression ou presque d'une part et d'autre, les Serbes affrontaient Thessalonique dans le nord du Dyrrachion avec un rapport de force tout aussi accablement similaire, menant à une stabilité du front. Alors qu'en Cilicie ont attaquait des positions sans défenses au Lykia, sur la frontière Thracienne où étaient positionnées les troupes Bulgares, c'est l'explosions, milices comprises, 80.000 hommes sans parler des paysans locaux combattent sur cette frontière qui devient rapidement une zone ravagée ou les combats intenses multiplient les morts. Les Byzantins réussissent une percée en fin d'année, et déferlent sur le Philippopolis. L'incompétence des nouveaux généraux Bulgares pourrait être remise en cause, malgré que la légère supériorité numérique Byzantine aura aider grandement aussi. N'empêche que les combats continuent, toujours intenses sur tout le front.
1272Le conflit, d'une ampleur qu'il n'est pas nécessaire de décrire, est désormais divisé en trois sphère. Celle du Rus, de la région Thraco-Balkanique et de l'Anatolie. En ces trois endroits, des protagonistes différents, mais qui se combattent l'un l'autre, ayant joint une des deux méga-alliances. Au Nord, le Khanat Nogai n'y aura pas été de main morte en pénétrant de plein fouet dans un Galych délaissé par Kiev. La Galych a faillit y laisser sa peau tellement sont invasion fut rapide et violente, son territoire est aux trois quarts occupés. Le Kiev a été forcé de se retirer pour combattre aux côtés du Rus contre le puissant Grand-Duché de Lithuanie.
Au Dyrrachion, des renforts massifs venant de Serbie (D'autres venant de Croatie étant sur la voie) ont permis un recul assez grand des forces de Thessalonique comme d'Athènes, qui ont même du se retirer partiellement de Nikopolis pour pouvoir faire face à la nouvelle situation. Où les combats sont les plus intenses et où ça chambarde le plus, c'est dans la région Thracienne encore une fois cette année, où aucune progression majeure n'est à constater tandis que les combats continuent de gagner en force. Les percées Thraciennes au Philippopolis se poursuivent, mais au ralentis. En Anatolie, les choses vont moins bien pour l'Alliance Byzantine, en difficutlés face à une Cilicie supportée par l'Erzerum et par les musulmans d'Anatolie Byzantine ne faisant que supporter davantage les ennemis des Byzantins. L'arrivée tardive de la Géorgie dans le conflit et les renforts Byzantins n'auront pu éviter la perte d'une large bande territoriale. Ankara et le Lykia sont menacés d'occupation.
1273Kiev réussit difficilement, mais réussit, à endiguer les assault du Khanat Nogai ayant réussi en quelques mois à occuper le tier de son pays et à limiter le Galych à une si petite marche de manoeuvre que cette nation est au bord de l'éclatement. Le Rus affronte quant à lui violemment le Grand-Duché de Lithuanie, les combats s'étalent sur la très longue frontière que partage ces deux nations, et pour l'instant aucune progression notoire n'a pu être constatée d'une part ou d'autre. Dans les Balkans, Athènes réussit à endiguer les troupes du Nikopolis, tandis qu'un coup d'État au Dyrrachion permet à Thessalonique de rependre une certaine avantage en stoppant les avancées Serbes et Croates. Les Byzantins se retirent du Philippopolis pour se concentrer sur le front Thracien où les combats sont toujours épiques et alimentés d'une part et d'autre par un afflux constant de milices. Traînée de révoltes musulmanes en Anatolie soutenues par les musulmans de l'Erezrum, qui face à la mauvaise répartition de leur troupes sont en difficulté sur leur propre territoire face aux Géorgiens. La Cilicie réussi à avancer au Lykia, en préférant ne pas trop réagir face aux mouvements musulmans s'effectuant au nord. Les troupes Byzantines s'occupent de réprimer les révoltes musulmanes.
1274Le Khanat Nogai met toujours la pression à Kiev, mais ne réussit aucune avancée. La situation du Kiev est pour le moins toujours précaire, sachant que les Lituaniens ont cette année recommencé leurs progressions dans l'ouest du pays. Le Rus réussit quelques percées en Russie Blanche et en Livonie, quoique la Lituanie s'applique toujours à endiguer ces dernières en envoyant toujours plus de milices. Des mercenaires Moscovites se joignent aux efforts de guerre à Kiev. Athènes et Thessaloniques changent de camps, les troupes Serbes et Croates se concentrent désormais sur l'outre-pays mal défendu des Bulgares, où leurs avancées sont rapidement stupéfiantes. Statu quo en Thrace où la bande de dévastation ne cesse de s'accroître. Constantinople est en état de crise. La Géorgie commence à faire face à de plus en plus d'opposition musulmane, tandis que malgré la présence Byzantine l'Anatolie fait face à un véritable soulèvement musulman qui se rend du Chaldea aux confins de l'Attaleia. La Cilicie, désormais supportée de ses alliés insulaires, fait du surplace au Lykia. Blocus maritime sur la mer Égée.
1275Nouvelles directives dans le nord, le Khanat Nogai désserre l'étau sur Kiev et Galych, à qui il permet de survivre en sacrifice d'une nouvelle stratégie. La victoire n'est cependant pas offerte sur un plateau d'argent à ces deux États devant encore, avec l'aide du Rus, affronter les Lithuaniens, qui ont perdu du terrain cette année dans les plaines marécageuses du sud. Enlisement en Thrace. Les révoltes musulmanes en Anatolie réussissent toujours à contrer les avances Byzantines sur tout le front. Les Serbes, Croates et Grecs du sud pénètrent toujours massivement les endroits bulgares sans défenses, où ils n'affrontent aucune résistance, surtout dans le nord, en Transylvannie.
1276Le Khanat Nogai est arrivé sur le front Thracien, tandis que les Lituaniens reculent inexorablement sur le front et que le Galych est libéré par Kiev. Le Nogai a aussi pu stopper les Serbes ayant pu libérer la Transylvannie en un temps record, et arrêter Thessalonique et ses sbires grecques en train de menacer Sofia d'un siège. Sur le front Thracien, l'enlisement se poursuit. Les rebelles musulmans font du surplace en Anatolie, mais leur menace pèse toujours sur Nikomedeia. Recul musulman et Cilicien au Lykia. La Géorgie a finalement perdu toutes ses avancées face à l'Erzerum.
1277La Grande Guerre Orthodoxe se poursuit encore cette année. Le Khanat Nogai met en branle une campagne de recrutement féroce, allant jusqu'à forcer les paysans à prendre les armes pour soutenir l'allier. Pour la première fois, la Crimée est l'objet des foudres Nogai, qui l'occupent en moins deux sachant que l'on la croyait épargnée. Au nord, la Lituanie maitient ses positions avec le Rus, mais continuent de reculer lentement, difficilement, face au Kiev. Suite à la libération du Galych, c'est le Moldau qui est désormais aux prises avec les troupes ennemies. Siège de Sofia, les troupes Nogai contiennent difficilement l'ennemi aux limites de la Transylvannie. Sur le front Thracien, c'est encore une fois l'enlisement, mais les avancées musulmanes au Nikomedia, compensée par leur recul au coeur de l'Anatolie, laisse présager le pire pour Constantinople. La Géorgie réussit à libérer le Chaldea de l'occupation des rebelles musulmans.
1278La Lituanie a des difficultés en Livonie, mais hormis cela, elle a pu bien contenir les forces Russes, de Kiev incluses, cette année. Premiers combats au Moldau, le Khanat Nogai réussit à fournir un support suffisant pour empêcher l'ennemi de progresser au Moldau. Sofia est toujours en danger, bien que le siège soit temporairement empêché par des renforts. Les troupes Serbo-Grecques qui combattent près de la capitale Bulgare combattent aussi plus au nord où ils affrontent maintenant des convois Nogai, ce qui ne la pas encore empêché de stopper la pression qu'ils continuent d'accroître sur le territoire Bulgare, rétrécissant. Constantinople est isolée de l'Anatolie Byzantine, les musulmans ayant réussi à concentrer leurs efforts dans des progressions au Nikomedeia aux dépends du centre-ouest anatolien où les troupes Byzantines ont repris le dessu. Ankara est menacée.
1279Les troupes Serbes ont joint le Moldau, où assistés de Kiev ils ont pu prendre le nord du petit pays ayant récemment acquis son indépendance des Bulgares. Les Lituaniens en ont profité pour gruger les avancées de Kiev en son territoire, mais n'ont toujours pas pu endiguer la lente avancée du Rus. Les mercenaires Moscovites ont cessé d'arriver depuis quelques années déjà, et le nombre de troupes dans le nord risque de continuer sa diminution constante, conséquence directe de l'intensité élevé des affrontements. La Lituanie craint désormais d'être séparée en deux vu les avancées Rus inquiétantes près de Minsk. Sofia est de nouveau assiégée, et les Bulgares profitant des avancées musulmanes au Nikomedeia forçant les Byzantins à revoir leur stratégie de défense de Constantinople ont pu briser l'enlisement sur le front Thracien en avançant quelque peu. Eux-même ils risquent d'être pris entre deux ennemis, car les troupes du Thessalonique mettent la pression au Philippopolis. Ankara est assiégée, la Cilicie peine à contenir l'ennemi et est complètement repoussée du Lykia, comme les Géorgiens ont été repoussés du Chaldea par les milices musulmanes affluant vers le nord.
1280Le Khanat Nogai permet à la présence Bulgare de se maintenir dans le nord par sa seule force. La bande littorale partant du Moldau et s'étirant au sud jusqu'à la Thrace, hormis la région centrale de la capitale Bulgare, c'est tout ce qui reste à la Bulgarie. Le Moldau est en état de crise, les troupes Serbes, Grecques et Croates font toujours plus grande pression. Sofia est désormais protégée et toute la région limitrophe l'est aussi avec les renforts Bulgares. Kiev est en difficutlé face aux Lituaniens, sachant que leurs troupes supportent le Galych et les Serbes au Moldau. Pour pallier à la situation, le Rus a du abandonner certaines avancées pour rendre régulier le front du Kiev, qui oscille à sa frontière avec la Lituanie. Constantinople est désormais assiégée, isolée dans la Bosphore, les Bulgares d'une part ayant repoussé les troupes Byzantines dans l'enceinte de la ville, les musulmans rebelles de l'autre part. Les Byzantins réussissent cependant à mettre la main sur Ankara et à joindre la frontière de la Cilicie. La Géorgie combat pour la première fois les musulmans au sein même de son propre territoire.
1281Pour démontrer les avancées et les reculs en cette dixième année de guerre, voici la carte de la situation.
1282Le Kiev et le Rus font face à la stabilité de leur front avec les Lituaniens, les combats demeurent constant. Le Galych et le Moldau s'enflamme à un carrefour de troupes Balkaniques et Nogai, qui s'affrontent cette année violemment. Kiev, n'ayant plus à s'occuper du Galych, peut désormais pleinement se concentrer sur les Lithuanien. Des renforts Bulgares et Nogai toujours plus nombreux permettent de sécuriser Sofia, mais la situation est difficile en Thrace. Bien que Constantinople soit assiégée, le Philipopolis en entier se retrouve occupé par les Grecs. La frontière Cilicienne se transforme en front tandis que les pressions Byzantines font céder les musulmans au nord.
1283Les Polonais donnent le coup de grâce à la Lituanie en envahissant une frontière non protégée. Déjà, en moins de deux, ils ont rejoint le Rus de l'autre côté du front, isolant la Lituanie en deux zones; la Lituanie-Livonie et le Sud. Kiev en profite pour avancer au Sud Lituanien. C'est toujours le chaos au Moldau et au Galych, les Serbes avancent à un tel point qu'ils font craindre le pire aux Bulgares; les diviser en atteignant la mer Noire. Sofia est toujours hors de danger, mais les troupes assiégeant Byzance commencent à se faire attaquer par derrière en Thrace, à partir du Philippopolis. Le Nikomedeia musulman est désormais isolée, et l'Erzerum menant les révoltes musulmanes peine à maintenir un front stable avec les Byzantins prouvant chaque jour davantage leur supériorité. Occupation de Rhodes, les avancent Byzantines en Cilicie commencent à devenir inquiétante près d'Adana et du Lykia.
1284La Lituanie et la Livonie sont en état de siège, le Rus resserre son étau à vive allure, et le chaos règne partout maintenant que le Grand-Duché envahi est clairement divisé en deux parties. La population se mobilise difficilement, les choses se passant tellement rapidement sur le front que l'ennemi n'est pas clair, car même après l'occupation les combats continus tellement les factions sont nombreuses sur le terrain. Plus au sud, les Polonais et Kiev occupent lentement mais surement le sud Lituanien, mais là la situation est beaucoup moins dramatique. Le Moldau est cette année encore en proie aux combats, les troupes Nogai, à bout de souffle comme l'est leur nation, commencent à perdre de leur efficacité. Changement de stratégie chez les Bulgares, le centre de la Bulgarie est laissé à l'abandon pour mieux se concentrer sur Byzance, ce qui entraine de nombreuses conséquences, dont le siège de Sofia et presque sa chute cette année-même. La population laissée à elle-même se mobilise plus que jamais pour la Bulgarie. Byzance est toujours assiégée, mais les musulmans mettent de moins en moins la pression, leur déroute en Anatolie devenant de plus en plus flagrante, comme commence à le devenir celle de la Cilicie.
1285Les rébellions païennes se multiplient autant en Livonie qu'en Lituanie pour contrer l'envahisseur. Tandis que la Pologne, faisant face à des ripostes miliciennes aussi massives, avance très lentement en Lituanie, les fortes avancées du Rus en Livonie incitent les populations Livoniennes à encore plus se mobiliser face à l'ennemi. Des renforts Eestes auraient même traversé la frontière, mais rien n'est sur. Les Polonais ont rejoint les troupes de Kiev dans le grand sud Lituanien. Le Khanat Nogai, en perte de vitesse, a pu cette année protéger encore le Moldau et son propre territoire, mais n'a pu empêcher les Serbo-Croates d'atteindre la mer Noire, événement signification dans le déroulement de cette guerre. Sofia est tombée et le centre de la Bulgarie sombre dans un profond chaos. Les troupes Byzantines sont retenues au Philipoppolis tandis que le siège de Constantinople s'intensifie.
1286En cette quinzième année de guerre, voici la situation des différents fronts et occupations illustrés par la carte ci-dessous.
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