Rébellions du Poitou (1146-1157)

1146

Le départ de la plupart des troupes almoravides de ce territoire francique stable depuis près d'une décennie a été une erreur majeure. La population locale n'attendait que cette occasion pour prendre les armes et reprendre le contrôle de leur territoire, en y chassant les musulmans. Déjà, Bordeaux et Nantes, ainsi que toute la Loire campagnarde n'est plus sous l'autorité des Almoravides.

1147

Répressions mineures au Poitou. Le nord francs mal défendu des Almoravides s'embrase en divers mouvements de rébellions. La réplique militaire dans cette région se fait peu sentir, les Almoravides ne s'y étant presque pas implantés jusqu'à présent. Les batailles sont courtes et rares, et se produisent dans de petites bourgades éloignées. La rébellion est moins bien organisée que celle des Balkans, les combats ne sont pas synchronisés et aucune stratégie particulière n'est usée, au grand désavantage des rebelles. Toutefois, les Almoravides n'ont toujours pas réussi à prendre le dessu.

1148

Essouflement des combats au Poitou, avec une intervention mieux préparée des Almoravides. Cependant, la Loire est privée de tout contact avec le reste du pays, les rebelles assurant un contrôle complet de ce territoire. Les rébellions se transportent en Auvergne, où les campagnes peu peuplées et montagneuses, similaires à celle de Croatie et de Hongrie, sont l'idéal pour démarrer de longues révoltes où les embuscades, pièges et avantages du terrain deviennent primordial. De nombreux paysans francs passent la frontière pour prêter main forte aux rebelles.

1149

Un front instable se constitue en Loire. L'autorité Almoravide est désormais fermement établie au Poitou, plus aucune rébellion à signaler ou même moyen de protestation dans cette région. En Auvergne, par contre, les rébellions se multiplient à une vitesse alarmante. Désormais, les régions de Bordeaux et du Midi voient des tensions se créées. Par contre, les autorités Almoravides ne semblent pas trop s'en faire, et alors que les idées de soulèvement populaire se propage, rien n'est fait pour endiguer le mouvement.

1150

Bordeaux est assiégée par les rebelles. Le Poitou tombe sous contrôle Almoravides, ceux-ci osant même la provocation en détruisant les bases rebelles de l'autre côté de la frontière, en terres Franques. Jusqu'en Bourgogne, des mouvements de rébellion se propagent parmi la population. En Auvergne, la situation des rebelles se concrétise, une zone d'occupation très grande est désormais sous leur contrôle. Les soldats Almoravides arrivent par milliers dans le Midi pour lancer un contre-attaque; cette rébellion est plus sérieuse que les généraux l'auraient cru.

1151

Bordeaux et la Gascogne sont rapidement tombés dans les mains des rebelles. En Auvergne, la contre-attaque Almoravide fait mal, les rebelles reculent de plusieurs dizaines de kilomètre, étant incapable de constituer un front avec l'ennemi, jouissant de technologies beaucoup plus avancées que les fourches et les arcs des paysans rebellés. Le coeur des rébellions délaisse le nord des terres Franques et de nombreux foyer rebelles éclatent sur le flancs nord des Pyrénés.

1152

Le conflit prend de l'intensité en Auvergne; les combats reprennent dans le Poitou. Bordeau est toujours sous contrôle rebelle, la région Marseillaise est menacée du même sort, vu la propagation des rébellions dans le Languedoc. Concrètement, seul la région de la Gascogne est sous un contrôle total des rebelles. Les répressions Almoravides se font plutôt sentir dans le Limousin, d'où ils espèrent avoir de bonnes bases pour écraser les rébellions.

1153

Le Poitou retombe aux mains des rebelles, les troupes Almoravides chassés de la région devant se repliés en profitant pour lancer le siège de Bordeau, siège que facilement ils gagneront. Le Languedoc sombre dans l'incertitude alors que localement la tension monte. C'est désormais l'Auvergne même, après le Languedoc, qui voit les rebelles chassés du territoire et les partisans de ces organisations éliminés. Les rébellions se dissipent donc rapidement dans cette région.

1154

Bordeaux est tombée aux mains des musulmans, sauf que la même ville est de nouveau encerclée, et coupée d'approvisionnement. Des rébellions isolées se déclarent au Languedoc, surtout en montagne et dans la région de Aix-en-Provence. Les répressions commencent en Gascogne. Plus aucune trace de rébellion en Auvergne, quoique la hargne de la population demeure. Au nord de l'Auvergne, le calme est revenu, mais au Limousin, l'instabilité se réinstalle. Les Pyrénés deviennent un foyer de rébellion.

1155

Sac de Bordeaux, massacres parmi les soldats musulmans. Le Languedoc est subitement sous occupation rebelle, les tensions ayant atteint leur paroxysme, la population s'est enfin soulevée après des années de spéculations. En Auvergne, l'accalamie n'aura pas duré, déjà les tensions empoisonnent de nouveau les musulmans. La Gascogne se maintiens face à l'ennemi. Au Poitou, les Almoravides reprennent le contrôle après quelques batailles isolées.

1156

Dixième année de rébellions. Répressions simultanée au Languedoc et en Gascogne, deux répressions qui brillent par leur efficacité, les rébellions ayant été grandement réduites dans ces régions. En Auvergne, la tension monte, mais c'est au Limousin où les rébellions se propagent à grande vitesse. Dans les Pyrénés, les rebelles occupent une large bande de territoire sans avoir à affronter les Almoravides placant leurs priorités ailleur.

1157

Pause dans les rébellions. Celles-ci ayant été éliminées du Poitou jusqu'en Auvegne, au Languedoc comme en Gascogne, les rébellions perdant de la vitesse tant au Limousin que dans les Pyrénés. Cependant, la guerre n'est pas terminée, car vu la situation de tension actuelle, ce n'est qu'une question de temps avant que de nouvelles rébellions éclatent. La question demeure; où éclateront-elles?

Je voudrais rappeler l'existence de cette guerre, qui s'est vue reculer énomément dans l'ordre de la description de bataille, et qui évoluait entre plusieurs guerres déjà finies. Alors, je resouligne la présente guerre en la ramenant en tant que sujet d'actualité.