Première Croisade (1262-1282)

1262

En cet an de grâce 1262 fut déclarée la première croisade. Une croisade est un pèlerinage armé prêché par le pape dont le but est de libérer un lieu saint catholique ou de combattre les musulmans en un territoire donné. Cette première croisade est d'une ampleur gigantissime. Dès cette année, se sont massées aux frontières Almohades des milliers de troupes chrétiennes préparant leurs attaques, et d'autres milliers se sont embarqués dans des navires en direction des lointaines terres Ayyubides.

1263

Débuts modestes des combats en Ibérie, des avancées restraintes vu que ce n'est pas toute l'armée chrétienne qui est encore présente sur le front. Les avancées les plus spectaculaires furent perpétrées à Séville, mais dès l'an prochain, l'Ibérie Almohade sera probablement ensevelie sous les troupes ennemies. Premiers débarquements dans une Alexandrie dont une large part des troupes destinées à sa défense sont sur la voie de Valence, ce qui permet aux chrétiens contre toute espérance de profiter du chaos local pour instaurer un siège sur la plus grande ville musulmane avec qu'une poignée de soldat. La situation ne risque pas de pesister, car des milliers de milices affluent en ce moment des campagnes pour porter secours à Alexandrie.

1264

L'armée chrétienne arrive en force sur le front et réussi facilement à déjouer la défense Almohade concentrée au sud, contre les débarquements Hafsides. En rongeant les positions Almohades du centre mal protégé de leur territoire, ces derniers furent rapidement anéantis avant la fin de l'année. Les milices affrontent massivement les troupes combattant à Alexandrie, les chrétiens campent sur leurs positions dans les quartiers maritimes de la ville, mais le tout demeure précaire. Les territoires d'occupation ne couvre même pas le tier de la ville et ne sont pas sécurisés.

1265

Débarquements chrétiens à Tanger, possession Hafside depuis que les Almohades perdirent cette ville il y a quelques années à peine de cela. La cité, détruite par les précédentes années de guerre, fut facilement prise au cours du débarquement, mais l'appareil de défense Hafside étant concentré sur les côtes sachant que la cible était anciennement les Almohades d'Ibérie qu'il fallait atteindre par débarquements, les catholiques ne firent aucune autre percée mentionnable dans ce coin de l'Europe. Départ de nouvelles troupes vers l'Ibérie et vers la ville Sainte de Jérusalem. Les catholiques maintiennent difficilement des positions à Alexandrie alors que les troupes Fatimides provenant d'Arabie et du Sud arrivent rapidement en renforts aux côtés des milices, mais réussissent l'occupation de territoires désertiques dans le Cyrénaïque, région possiblement stratégique si l'invasion du territoire Fatimide devient une plus forte évidence.

1266

Violents combats à Tanger entre les chrétiens affluant massivement par débarquements et les troupes et milices Hafsides. C'est chez les Ayyubides que la Croisade a pris le plus d'ampleur cette année. Les chrétiens ont été chassés d'Alexandrie. Les troupes en question se sont repliées vers Chypre, et attendent les renforts pour lancer une attaque sur Jérusalem. Les résidus des troupes Ayyubides sont de retour d'Ibérie. L'armée est en pleine déconfiture et est complètement désorganisée.

1267

Les chrétiens continuent de faire du surplace à Tanger, mais réussissent un habile débarquement dans la capitale Hafside, Tunis, désormais encerclée de troupes Aragonaises et Castillanes. La cinquième année de cette croisade marqua les premiers débarquements sur les côtes près de Ascalon, et simultanément près de Tripoli. Le nombre de troupes chrétiennes est cependant vraisemblablement trop faible pour que le succès de ces attaques soient viables à long terme.

1268

Percée à Tanger, les musulmans déconcertés par le siège de leur capitale désserrent leurs présence dans la région. Les chrétiens avancent ainsi très rapidement là, prennent au passage Fès et lancent le siège de Marrakech. Tous des villes qui une décennie à peine plus tôt étaient assiégées, cette fois par les Hafsides. Tunis est toujours assiégée. Les chrétiens échouent un retour à Alexandrie, sont forcés de quitter Tripoli vu leur infériorité et maintiennent difficilement leurs positions à Ascalon.

1269

Chute de Marrakech. Les troupes catholiques, chiffrées à plusieurs dizaines de milliers, débarquent massivement sur les côtes Hafsides. Siège d'Oran. Chute de Tunis. Les musulmans d'Afrique du Nord se rebellent violemment à Tanger, la ville est sous occupation de groupes de miliciens. Conversions massives au catholicisime à Grenade et à Séville. Nouveaux débarquements à Tripoli cette fois réussis, les chrétiens sont toujours en difficultés à Ascalon. Rébellions de musulmans à Cordoba contre le Castille-Leon.

1270

Les catholiques sont repoussés du Levant. Les dernières troupes en état de combattre se réfugient à Chypre, mais la tentative de la prise de la ville sainte est vraisemblablement un échec. Oran est toujours assiégée, les troupes Anglaises comme Ibères se concentrent sur la neutralisation de toute tentative de rébellion dans les vastes territoires conquis en proie au tumulte. Siège de Tanger et de Corboda, deux villes occupées par des rebelles. Débarquements en Sicile.

1271

Des renforts chrétiens partent massivement d'Europe de l'Ouest en direction du Levant. Chute d'Oran, les chrétiens font du surplace à Tunis. Siège de Palerme alors que beaucoup de troupes Ibères affluent vers la Sicile, dont les régions rurales du sud et Orthodoxes de l'est furent facilement occupées. Les Catholiques maintiennent leurs positions à l'Ouest d'Oran, les anciens territoires Almohades sont presque tous sous contrôle chrétiens, à l'expection des terres désertiques du sud.

1272

Dixième année de Croisade. Instabilité chez les Hafsides suite à certains propos pro-chrétiens du Calife. Les chrétiens peuvent ainsi éviter un certain recul qu'ils auraient pu vivre si le tumulte n'aurait pas gagné les populations musulmanes Hafsides, bien que de manière mineure. Palerme est toujours assiégée et la Sicile est au bord de la chute. Instabilités à Marrakech et à Grenade où les conversions massives se poursuivent. Arrivée des troupes Germaniques et Ibères en Chypre. Avec l'arrivée des Hongrois prévue pour l'an prochain, des débarquements majeurs et décisifs auront lieu sur les côtes du Levant très bientôt.

1273

Cessez-le-feu avec les Hafsides, une certaine stabilité momentannée s'installe en Afrique du Nord. Les troupes croisées agissant là partent, bien que fatiguées et décimées, vers le Levant, où cette année un débarquement majeur de troupes Germaniques, Italiennes et Ibères a eu lieu près de Tyr, Acre, Ascalon et Jaffa. Le tout fut couronné d'un vif succès, les Ayyubides ne faisant que commencer à pouvoir opposer une véritable résistance organisée suite à leur récente débâcle de de traversées Méditérranéennes.

1274

Occupation catholique d'une satisfaisante bande territoriale au Levant. Les Ayyubides peinent face à ces reculs à garder fidèle ses vassaux du Nord, aspirant peu à peu à la révolte face à l'incapacité de leur suzerain à les protéger efficacement. Tripoli et Tibériade sont dans la mire des chrétiens, tandis que ces derniers approchent rapidement de Jérusalem. Malgré ces avancées semblant se faire sans encombres, il est important à signaler que les 35.000 soldats chrétiens combattant au Levant affrontent les troupes et milices Ayyubides partout sur le front, ce qui les empêche de progresser entre autre à Ascalon, principalement à cause des afflux de renforts provenant du Sinaï et d'Égypte.

1275

Siège de Jérusalem, les chrétiens reculent à Ascalon et échouent dans leurs tentatives d'approcher de Tripoli. La situation est tout autre à Tibériade, où les catholiques ont réalisé une bonne percée. Pour protéger Jérusalem, des troupes musulmanes provenant de partout dans l'empire Ayyubide et même d'ailleurs sont réunis pour affronter les chrétiens.

1276

Les catholiques reprennent l'avantage au nord et au sud, vers Ascalon et Tripoli, alors que les musulmans se concentrent sur Jérusalem, dont la perte veut être à tout prix évitée. L'organisation catholique commence à devenir déficitaire, tandis que les armées Ayyubides se regénèrent rapidement. Révoltes musulmanes en Afrique du Nord, les troupes portugaises ont de la difficutlé à maintenir le calme à Fès et Marrakech.

1277

Quinzième année de guerre. Les Hongrois et les Ibères se concentrent sur les territoires périphériques, les Italiens et les Germaniques mettent la pression sur Jérusalem. C'est ainsi ainsi que les progressions Catholiques s'accentuent au sud et au nord, surtout au nord où les Ayyubides continuent d'entretenir de difficiles relations avec leurs vassaux, tandis que le siège épique ayant lieu à Jérusalem se poursuit cette année encore.

1278

Des convois constants sont établis entre les nations catholiques et le Levant pour assurer un renouvellement des troupes, la Chypre toujours grassement payée fait toujours office d'escale obligé. C'est ainsi que les Catholiques ont pu maintenir leurs positions, toujours plus fragiles, mais Jérusalem est toujours l'objet d'une quête sans nom tellement elle donne lieu à des combats historiques, et elle n'est toujours pas sous l'emprise catholique.

1279

Les catholiques reculent violemment à Ascalon alors que les renforts Ayyubides mettent une pression toujours plus grande sur les divers fronts. Jérusalem est cette année tombée aux mains des chrétiens, qui prirent immédiatement des mesures pharaonesques pour protéger la ville et son patrimoine. Aux dépends de cette victoire, des reculs catholiques furent à constater au nord, où Tripoli est dans la mire des musulmans.

1280

La Fondation du Royaume de Jérusalem perturbe quelque peu l'organisation des troupes chrétiennes, et forcent au recul à quelques endroits sur le front. La volonté musulmane de négocier a cependant réduit l'intensité des combats, même si Jéruslam est retombée sous le siège des musulmans.

1281

Ascalon, Jérusalem et Tripoli sont simultanément assiégés, mais les forces chrétiennes, désormais régies à la fois par le pape et par le roi croisé de Jérusalem, réussissent à stabiliser les fronts à la l'extérieur de ces villes importantes, ainsi la Galilée et la région de Acre sont très bien protégées. Contrairement à Tripoli et à Ascalon, les chrétiens ne manquent pas encore de troupes pour bien défendre Jérusalem, à laquelle ils semblent tenir mordicus.

1282

Adoption rapide d'un cessez-le-feu qui met fin aux combats selon les modalités déterminées en début d'année. Les troupes catholiques sont immédiatement rappatriées dans leur nation d'orignie et la Croisade prend officiellement fin, et ce après 20 ans de combats.

Je demande si la Provence serait intéressé à participé à la Croisade à Jérusalem pour nous soutenir?

L'Empire Byzantin se propose d'aider ses frère Chrétiens à combattre les Musulmans.
Vous n'arriverez certainement pas à vos fins ainsi, vous êtes trop peu nombreux. Je peux attaquer le proche-orient et la côté méditerranéenne des Ayyubides, je me propose ainsi d'affaiblir le pouvoir Musulman et éventuellement de vous aider à capturer Jérusalem.
Je m'intéresse peu à la ville sainte pour elle-même, si elle doit appartenir aux catholiques, peu m'importe, tant qu'elle appartient à des chrétiens!

Si vous êtes en possibilité de nous aider, la papauté ne dira pas non. Mais vous savez les réserves que nous gardons à ce sujet...

Pour l'instant, j'ai préféré rapatrier mes troupes à Constantinople.
Au cas où.
Lorsque les menaces seront éteintes, je pourrai venir vous aider.
Et je limiterai ma gourmandise territoriale là où la papauté le voudra, bien entendu.

Cependant je pense que sans l'aide des Byzantins, votre prise de Jérusalem semble fort compromise... Si le besoin se fait ressentir, nous devrons négocier malgré vos réticences.

Le pape a dis que vous pouviez si vous vous limitiez à Alep en ce qui concerne votre gain territoriale.

Malheureusement, je souhaite un réel recul des Musulmans et m'arrêter à Alep serait presque leur laisser une marge de manoeuvre trop importante pour la sécurité de mon Empire.

Je pensais limiter mes conquêtes à Damas. Le pape serait-il d'accord?

Pourquoi est-ce que dans votre grande générosité vous ne vous limitiez pas à Alep et ensuite ne continuiez pas gratuitement et généreusement vos avancés que vous donnerez aux chrétiens?

Parceque je suis autant chrétien que vous, et parceque mes soldats qui mourront à la guerree ne voudront certainement pas que leur mort soit vaine pour l'Empire.
Mais il ne s'agit là que de négociations, rien n'est encore sûr.
Limiter mes conquêtes à Damas satisferait-il le pape? Cela laisserait un Etat Latin d'Orient bien plus vaste que la simple Judée.

Je ne vois pas pourquoi nous négocions vu que vous rappatriez vos troupes dans votre capitale. La croisade ne s'éternisera pas, lorsque vous libérerez vos troupes pour notre cause il sera trop tard.

Les troupes Anglaises ayant déjà été envoyées il y a quelques années, elles ont déjà joint l'Ibérie et se sont mêlées en tant que croisées aux autres troupes, qui progressent actuellement en Afrique du Nord. Vos troupes en particulier ont participé au débarquement de Tunis.

Trés bien Pape.
Mais une fois mes troupes libérées, si la croisade n'a pas abouti, je serai toujours prêt à servir la Chrétienneté.

Je suis moi même content d'entendre cela de vous!

Je ne suis pas sur maitre du jeu mais je croix que vous avez oublier quelque chose dans la description de 1277.Quand n'est-il des révoltes au nord de l'Afrique?

Bah... Je ne les ai pas oubliée... Ce n'était pas des révoltes catastrophiques, et elles n'ont pas été digne de mention cette année car les forces chrétiennes les ont anéanties. Si la situation en revenait à être inquiétante, leur inclusion dans les descriptions de bataille serait alors de mise.

Avoir de la difficulté à maintenir le calme n'est pas synonyme de soulèvement majeur.

Jerusalem est maintenant à nous!

Bon maitenant cette croisade terminé, nous n'avons plus vrm à s'occuper des musulmans