Un messager Écossais

Quelques temps après le message du Duc Clay, un matin, c'était un groupe de six hommes qui arrivait en pays de Galles. Leur équipement, constitué de simples épées et d'habits en cuir finement décorés, montrait leurs intentions nobles et pacifiques. Néanmoins, le visage des hommes contrastait avec celui des messages Gallois. Leur barbe drue et leurs cheveux longs et frisés montraient une culture différente de celle de leur pays hôte. L'un d'entre eux portait un drapeau aux couleurs bleues et blanches de l'Écosse.

Après s'être présentés comme des serviteurs du Roi Mc Alan, ils purent transmettre un message adressé au Duc.

Dans ce dernier était écrit :

"Cher Duc, je vous présente tous mes respects.
L'émissaire que vous m'avez envoyé, et plus particulièrement son message, m'ont énormément touché.
Je vous renvoie tout d'abord vos vœux, et vous répond que ce sera un plaisir que de commercer avec vous.
Vous m'avez l'air d'être, comme moi-même, un homme fervent et loyal envers notre Seigneur. Aussi, j'espère que cette Foi commune et inébranlable forgera d'autant plus notre alliance, et permette une amitié éternelle entre nos deux peuples.
Quant à votre invitation, je l'accepte avec plaisir. Une célébration nationale de notre entente serait d'ailleurs du meilleur effet.

J'attends votre réponse avec grande impatience,
Cordialement,


Roi Mc Alan d'Écosse."


Le sceau de la famille Royale d'Écosse était apposée sur le papier.
La troupe Écossaise ne resta pas. Les soldats étaient habitués aux voyages sur de longues distances, et ne voulaient pas déranger plus longtemps.

Si touché par la réponse de Mac Alan, le seigneur Gall of Clay retint les messagers et les convia à une petite fête improvisée, dans laquelle il les traita avec un grand libéralisme. Ils burent plusieurs bolées de vin, saignèrent un mouton, puis après une chaleureuse discussion, le seigneur leur libéra un appartement.
Sur le chemin du retour, les messagers portaient la réponse du seigneur du Duché de Galles.

Cher Mac Alan.

Puisse la Grâce de Dieu vous toucher et rayonner de toute la splendeur divine sur vous et vos descendants. Je vous écrit avec beaucoup de plaisir et j’espère que c’est avec ce même plaisir que vous lirez cette présente.
Les relations amicales de nos deux lignes dynastiques me semblent en assez bonne voie ; nos pays sont prospères et les chiens Anglais nous jalousent en tout. Tout semble indiquer que la volonté Divine à choisi notre coalition pour, à termes, régner sur l’archipel.
Mais les affres de la guerre sont derrière nous maintenant (que ne s’en réjouissent les buveurs de thé !) et j’ai pour projet de profiter de la situation favorable pour créer une route de commerce, qui s’étendrait du nord de la Sainte Ecosse jusqu’au sud des Cornouailles. A cela, votre accord est une condition nécessaire.
Venez donc, si vous avez le temps, visiter mes vendanges et vous asseoir à l’ombre de mes arbres : nous y discuterons bien plus à l’aise que par missives, qui sont différées, arduement lisibles et peuvent se perdre en chemin.

Bien à vous et à ceux qui vous sont chers
Sir Gall of Clay