Un beau matin de l’année 1192, vous recevez la visite d’une trentaine de cavaliers, armés de lances aux couleurs du pays de Galles. Leur chef, un beau jeune homme d’une vingtaine d’années, les cheveux laqués noirs et la moustache soigneusement taillée, revêtu d’habits de voyage de cuir clouté, armé d’une épée luisante et d’un écu poli, se fait annoncer aux portes de votre château.
- Sir James Granville, du Saint Duché de Galles !
Ayant obtenu une audience auprès du Lord Edouard d’Angleterre, il se présente à lui en ces termes.
« Moi, Sir James Granville, vassal et compagnon du Seigneur Gall of Clay, souhaite à vous et à vos descendants qu’ils soient toujours présents sur le chemin de la Providence.
Mon seigneur pense qu’en des temps troublés, le chemin du salut et flou, et que le malin y crée de nombreux détours trompeurs. Il faut donc, pour ne pas nous tromper et causer de grands tords à l’Eglise, adopter une attitude sainte et sans reproches ni mesquinerie.
C’est pourquoi notre seigneur vous demande une attitude claire quant aux alliance que vous créez outre-manche. Notre seigneur pense qu’il pourrait s’agir d’une tentative d’isolement politique, qui reviendrait à une déclaration de guerre.
En gage de votre bonne foi, notre seigneur vous propose un pacte d’amitié et de reconnaissance mutuelle, voire un pacte d'alliance.
Pour ma part, j’ai ordre de ne revenir en terres Galloises qu’une fois votre réponse prononcée. »
Le messager s’inclina alors, respectueusement.